La phytoremédiation des sols contaminés par des éléments chimiques radioactifs
CEA/Direction des Sciences du Vivant
La phytoremédiation exploite la capacité des végétaux à prélever des éléments minéraux du sol, qu’ils soient vitaux ou non, pour leur croissance. De plus, il existe une biodiversité naturelle, y compris chez les plantes de grande culture, à capter les radionucléides du sol, comme l’ont montré de nombreuses études post-Tchernobyl pour le Césium 137. Les méthodes modernes de génétique peuvent aussi modifier les capacités de transfert, en sélectionnant des plantes hyper-accumulatrices (on parle de phytoextraction, qui fait diminuer la teneur résiduelle du sol à chaque cycle de culture) ou hypo-accumulatrices (on peut produire sur sols modérément contaminés des végétaux de qualité alimentaire). L’enjeu pour en faire un procédé adapté aux sols radiocontaminés est de maîtriser les facteurs biotiques et abiotiques qui influencent la variabilité des transferts du sol vers les plantes. Des réalisations concrètes sont en cours avec le projet DEMETERRES.
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