Nuclear Desalination: an Inter-Regional, collaborative effort at CEA
CEA, France
Résumé
Cet article résume nos études en cours sur l'application possible de l'énergie nucléaire pour le dessalement de l'eau de mer dans le cadre du programme de développement et de recherche du CEA et dans le contexte de plusieurs collaborations internationales coordonnées par le CEA : avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), avec les pays d'Europe du Sud, avec l'Inde et avec les pays nord-africains tels que la Tunisie et la Libye.
Au lieu de se limiter aux études générales conventionnelles, l'objectif principal du travail entrepris est d'apporter des avancées novatrices substantielles dans l'utilisation des réacteurs nucléaires comme une source d'énergie compétitive sur le plan économique et respectant l'environnement.
Le document détaillé présente les résultats des études portant sur les aspects suivants :
• Mise au point d'un procédé d'osmose inverse innovant avec préchauffage de l'eau alimentaire (ROph), conduisant à une réduction considérable des coûts de dessalement par rapport au procédé RO traditionnel.
• Mise au point d'un simulateur dynamique pour le procédé de distillation à effets multiples (MED).
• Mise au point et intégration de nouveaux modèles de calculs des coûts dans le code DEEP de l'AlEA qui est désormais devenu une référence internationale pour les évaluations des coûts de dessalement.
• Résultats de deux évaluations techno-économiques de systèmes de dessalement nucléaire intégrés pour des sites précis en Europe du Sud et en Afrique du Nord.
• Utilisation de la chaleur rejetée par les réacteurs nucléaires tels que le GT-MHR et le PBMR pour un dessalement " pratiquement gratuit ".
• Développement innovant dans le domaine de l'extraction de matériaux stratégiques à partir de la saumure rejetée par les usines de dessalement et son conditionnement ultérieur pour stockage en surface. Ce rejet est actuellement effectué dans la mer, ce qui peut présenter de graves problèmes écologiques ou peut mener à des coûts de dessalement plus élevés si le rejet est effectué plus au large.
© SFEN 2006