Que faut-il penser du rapport Rasmussen ?
Chef du Département de Sûreté Nucléaire au Commissariat à l'Énergie Atomique
Après avoir rappelé que le rapport Rasmussen devait d'une part dissiper les inquiétudes des opposants à l'électronucléaire et d'autre part dégager une nouvelle approche du problème capital de la sûreté nucléaire, l'auteur passe en revue, dans une étude approfondie, le contenu de ce rapport et ses principales conclusions.
Parmi ces dernières, il met en évidence le fait que le pire des accidents imaginables n'est pas aussi catastrophique que ce que le jeu de l'imagination aurait pu suggérer et que, par ailleurs, les risques inhérents à l'exploitation de centrales nucléaires sont en définitive plus réduits que ceux résultant de certaines activités humaines ou de phénomènes naturels.
La deuxième partie de l'article répond ensuite aux questions d'actualité suivantes : qu'apporte le rapport Rasmussen à l'exploitant de l'électronucléaire et plus particulièrement au spécialiste chargé de questions de sûreté et, en complément, quelles sont les critiques qu'il a pu susciter ?
En guise de conclusion, l'auteur examine enfin la portée du rapport et ses conséquences possibles sur la mise au point de la réglementation future correspondante.
© Revue Générale de l’Électricité S.A. 1975