Introduction accrue d’énergies renouvelables dans le système électrique : quelles conséquences sur le parc nucléaire ?
Direction des analyses stratégiques/I-tésé - CEA et université Paris-Saclay
Cet article est principalement basé sur les travaux de thèse de Camille Cany au CEA/I-tésé, à la Direction des analyses stratégiques (voir références). Il propose d’évaluer les sollicitations du parc nucléaire en fonction de la part d’énergies renouvelables (ENR) variables (éolien et solaire) dans le parc français, ceci dans une approche purement technique indépendante ici de considérations économiques. On commencera par évaluer les besoins prospectifs de flexibilité répercutés au niveau du parc nucléaire français avec l’augmentation de l’éolien et du solaire dans le mix électrique. Ensuite, ces nouveaux besoins seront confrontés aux possibilités techniques de flexibilité offertes par le parc nucléaire. Pour effectuer cette analyse, des mix représentatifs des situations théoriques, postulées pour des horizons 2030 ou 2050, ont été formulés en cohérence avec des scénarios prospectifs construits par l’ANCRE, pour illustrer la loi sur la transition énergétique et la croissance verte (LTECV).
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