Point sur la situation énergétique au Japon, dix-huit mois après l’accident de Fukushima
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Conseiller CEA à l’ambassade de France à Tokyo
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Collaborateur du conseiller CEA à l’ambassade de France à Tokyo
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CEA/DEN/DIR
Après l’accident de fukushima, les 54 réacteurs nucléaires japonais, qui fournissaient un peu moins de 30% du courant électrique, se sont arrêtés les uns après les autres. Le dernier s’est arrêté en mai 2012. Les tentatives énergiques de baisse de consommation électrique ont permis de gérer les pics de consommations, mais n’ont conduit entre avril 2011 et mars 2012 qu’à une baisse de 5,1 % de la production totale du pays (statistiques FEPC 2012). La perte des réacteurs a donc été presque intégralement compensée par les énergies fossiles importées (+38 %). Ceci pose des problèmes écologiques (production de CO2) et économiques (déficit de la balance commerciale, coût du courant, etc.). deux réacteurs ont pu être redémarrés en juillet pour faire face au risque de pénurie lors du pic d’été et une réorganisation du secteur nucléaire au niveau de la sûreté est en cours.
© SFEN 2012