Eléments inédits sur le cancer à Hiroshima et à Nagasaki
L'auteur montre que, malgré les incertitudes sur la dosimétrie, les chercheurs en radiopathologie peuvent trouver leurs meilleures données dans les comptes rendus de l'observation des survivants des bombes atomiques.
Grâce à sa méthode, originale, il trouve que les relations entre la dose et le risque de cancer ont une même forme, à seuil, à Hiroshima et à Nagasaki, et aussi après radiothérapie. Le décalage des trois seuils sur l'axe des doses s'interprète facilement. La modification récente proposée pour la dosimétrie du rayonnement des bombes atomiques ne modifie que la dose à chacun des seuils.
Ces relations dose-risque lui permettent de préciser l'effet cancérogène de doses surliminales de ce rayonnement, avec un recul de plus de trente ans.
© Revue Générale de l’Électricité S.A. 1985