L'homme ou l'automate ?
Il y a quinze ans, en 1966, Claude Bienvenu — actuellement directeur adjoint des Etudes et Recherches à EDF — développait un certain nombre d'arguments pour justifier le choix du pilotage des tranches 1 et 2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux par ordinateurs. L'analyse alors présentée abordait déjà — avec une approche très voisine — quelques-unes des principales questions étudiées dans les articles qui précèdent. Nous reproduisons ici de larges extraits de ce texte, pour montrer comment la discipline de la fiabilité humaine s'est développée et a progressé depuis lors en affinant ses analyses et ses techniques mais en explorant des voies et en s'affrontant à des problèmes déjà largement pressentis et discutés à l'« adolescence » de notre programme électronucléaire.
© Revue Générale de l’Électricité S.A. 1981